1624, Delestre, Discovrs Francoys sur la Diuerſitez de ce Temps[1], page 92:
M A I S ie crains qu’on ne ſ’y ſoit pris de trop mauuais biais , Partie faulte de bon Medecin qui prit Reſinam in Galaad, Partie par quelque faſtueuſe & enflée oſtentation de doctrine ſourcilleuſe & arrogante , Partie à vouloir ſouſtenir des abus , & æſtimer des ſuperſtitions non tenables , inaduertemment gliſſées, leſquelles apperceuës nous deuions eſtre les plus haſtifs d’arracher , Quand bien mõſtrées par noſtre ennemy, & d’vne iniurieuſe façon, Profitant cela de luy, malgré luy meſme : Salutem ex inimicis noſtris & de manu eorum qui oderunt nos, Si ſans detriment de la bonne moiſſon elles pouuoient eſtre deſracinées , Qui eſt l’aduis & la volonté enſemble du Seigneur , Qu’imagineray‐ie plus d’où ſe ſoient ces mauuaiſes plantes creuës en graine, egrenées en tant de ſillons , Ces ruines ſi aduancées , qu’il n’y a preſque plus que les fondements ſaufs & entiers , & non par tout encores.
1695, Denis Papin, Recueil de Diverses Pièces Touchant Quelques Nouvelles Machines[2], page 101:
[…] & la conſervation d’une meſme quantité de mouvement ou de force dans le monde ſont des doctrines qui peuvent fort bien ſ’accorder avec la maniere ordinaire d’æſtimer les forces mouvantes.